Quelques mots pour rassurer ceux qui hésitent
Le chemin n’exige pas d’être “en pleine forme”, il demande seulement de l’écoute de soi. Rien n’interdit de prendre soin de soi, d’oser demander, d’adapter l’étape du jour. Sur Compostelle, chaque marcheur, chaque hospitalier croisé connaît la vulnérabilité – la sienne et celle de l’autre.
Si vous craignez de partir seul, il existe des groupes locaux (associations jacquaires, clubs de marche) qui organisent des départs accompagnés, spécialement adaptés aux personnes âgées ou fragiles. L’entraide ne s’arrête pas à la porte du gîte. Votre sécurité, c’est aussi celle du groupe.
On peut partir, même prudent, sans renoncer à la légèreté. Plutôt que de s’imposer une liste à rallonge, posez-vous devant votre sac ; écoutez-vous et souvenez-vous : chaque gramme inutile pèse pour rien, mais chaque objet choisi apaise l’esprit.
Enfin, à Gradignan ou ailleurs, il se trouve toujours une main secourable et une oreille attentive pour vous rappeler : le soin que vous prenez de vous est un passeport bien plus important que n’importe quel gadget.